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le blog de geraldinebosne
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21 juin 2004

politiquement correct

Les responsables politiques passent, repassent, vont et viennent, quittent, reviennent...c'est une longue chaîne...et pas très amicale souvent.

J'ai déjà signalé que j'ai expérimenté la vie d'encartée au sein du PS...et , faisant un peu de rangement dans mes archives

                                                           

 je viens de retrouver cette poésie, parodie de Mr Jean De La Fontaine ( Pardonnez-moi, Monsieur, mais ne l'aviez-vous pas fait avant moi?)...cela date un peu, je l'ai composée en 1995 ! Du temps des meetings pour les présidentielles et des tracts pour s'amuser aussi...trop sérieux, ça ne paie pas, on l'a vu...

pourquoi ne pas vous faire profiter, amis lecteurs, de ce petit retour en arrière?

Le Jospin et les chiens

Un Jospin n'avait qu'une maison, deux autos

Quand les chiens, de leurs biens, faisaient bonne garde.

Jospin rencontre un Mou ni puissant ni très beau

Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.

L'attaquer, l'obliger à parler

Jospin l'eût fait volontiers.

Mais il fallait que la canaille

Sur un vrai champ de bataille

Vienne débattre hardiment.

Jospin, donc, l'aborde autrement,

Entre en propos, et lui fait compliment

Sur son patrimoine qu'il admire.

« Il ne tient qu'à vous, mon p'tit,

D'être plein aux as comme moi, lui répondit Balla.

Quittez l'PS, vous ferez bien !

Vos pareils y sont misérables,

Prolos, OS, et pauvres diables,

Dont la condition est de lutter sans fin.

Car, quoi ! rien d'assuré ! Tant qu'on s'ra là

Vous pourrez toujours la serrer.

Imitez-moi, vous aurez bien meilleur butin.

Jospin reprit : « que me faudra-t-il faire ? »

Presque rien, dit Balla : donner la chasse

Aux gens sans papier, ou pas blancs,

Virer les sans-logis, le PASQUA satisfaire,

Moyennant quoi votre salaire

Sera force pépettes de toutes les façons,

Porte-feuilles et actions,

Sans parler de maintes largesses.

Jospin, déjà, flaire la médiocrité

Qui le fait pleurer de tristesse.

Chemin faisant, il vit le Balla menotté.

Qu'est-ce là ? lui dit-il. Rien. Quoi, rien !

Peu de chose. Mais encore ?

Le PASQUA à qui je suis enchaîné et NICOLAS

En sont la cause.

Bâillonné ! dit Jospin. Vous ne dîtes donc pas

Ce que vous voulez ?

Pas toujours, mais qu'importe ?

Il importe si bien,

Que de tout ce blabla,

Je ne vois rien qui sorte

Et que de parler, tête haute

Vaut de l'or.

Cela dit, Jospin grandit, les sondages

Monteront encore.

...!!!! amusant, aussi, les sondages qui montent, qui descendent, qui démontent, qui installent, et qui assomment...Bref, la politique, c'est plein d'enseignements !

qu'un Jospin médite en ce moment...

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