en un mot, l'axe des maux

parfois les mots prennent un autre sens....

Lorsque, pendant la seconde guerre mondiale, des Français résistaient à l'occupation de leur pays, à l' idéologie nazie, aux arrestations arbitraires (des juifs en particulier), qu'ils prenaient des risques énormes pour protéger des compatriotes, faisaient sauter des trains, utilisaient des explosifs, parfois donnaient leur vie pour une cause qu'ils trouvaient juste....on les appelaient aussi " DES TERRORISTES"...

Si de telles circonstances devaient se reproduire, je crois bien que je serais du côté des "TERRORISTES", voire j'en serais une aussi...

Qui, en effet, ignore que les résistants français ont eu alors du sang sur les mains, et qui viendra dire que leur action était condamnable, les militants pour la mémoire d' Oradour sur Glane !!!

Des "Oradour", il y en a beaucoup d'autres en ce moment sur la planète, et, même si je ne cautionne pas la violence, du moins je la comprends dans certains cas, et même je l'excuse.quand il s'agit de résister..comme les Français en général pardonnent à leurs "TERRORISTES" à eux. A chaque situation, à chaque guerre son lot d'atrocités et de mensonges, de propagande et d'inhumanité. Toutes les guerres sont sales...toutes les luttes sont entachées.Il y a toujours des occupants et des occupés, des agresseurs et des agressés...

et puis le mot "terroriste" a bon dos parfois, ainsi en a-t-il été des intellectuels russes à une époque, ainsi en est-il toujours de certains comme ce chercheur Y.BANDAJEVSKY* .

Méfions-nous des mots et de l'exploitation qui en est faite...

*Le Professeur Y.BANDAJEVSKY, sorti de prison,
doit pouvoir poursuivre ses recherches...

"Biélorussie, l'après Tchernobyl... Bandajevsly, médecin et anatomo-pathologiste, recteur d'un Institut en zone contaminée, étudie pendant 9 ans les effets du Césium 137 sur les enfants : maladies cardiovasculaires, cataractes, vieillissement précoce.... En 1999, il rend publics ses résultats et critique l'usage des fonds internationaux, destinés aux suites de cette catastrophe. Il est arrêté peu après dans le cadre d'un décret "antiterroriste". Toutes ses bases de recherche sont confisquées... On l'accuse sans preuve d'avoir reçu des pots-de-vin pour l'admission d'étudiants dans son Institut.En juin 2001, un Tribunal militaire le condamne à 8 ans de prison à régime sévère dans un procès où les observateurs ont dénoncé de nombreuses irrégularités et où son principal accusateur s'est rétracté. Depuis, Amnesty International et d'autres associations se sont mobilisées en faveur de ce «prisonnier scientifique ». Un Comité de soutien s'est constitué..."

  www.eoslifework.co.uk/ du2012.htm     

  www.schnews.org.uk/ sotw/palestine.htm

                                                                                                                                        www.medecinsdumonde.org/.../ tchetchenie/b2.html.