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le blog de geraldinebosne
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22 novembre 2004

alors, généreux ou pas...?

Depuis quatre jours, le « Club de Paris » examinait le réajustement de la dette d'Irak.  

Ces pays riches, créanciers réunis en Club, qui daignent entendre, avec condescendance, les appels au secours de leurs "obligés" , sont ils animés par la générosité?

Ces appels ne pouvant arriver jusqu'aux oreilles de ce Club de Paris qu'en passant par la case "FMI", cette dernière étape avant l'examen du réajustement de la dette n'est-elle pas le piège ? Voilà comment on enferme un peu plus les pays pauvres dans la dépendance, la soumission à ceux des états qui ont "besoin" de ce déséquilibre pour subsister eux-mêmes. N'allons pas imaginer que les pays riches seraient des "bons apôtres" ; ils prêchent surtout pour leurs chapelles et veillent bien à ce que les sous rentrent dans leurs caisses !

Bien sûr, au nom de mes élans de citoyenne du monde et de mes utopies, je rêverais            

que ce soient non pas des groupes obscurs (qui n'existent que le temps d'une réunion) mais des instances contrôlées par les sociétés civiles des états concernés qui statuent sur les besoins réels des peuples, avant de décider ! Autrement dit, j'aimerais que la démocratie mondiale existe et que le jeu soit juste...ou que les pauvres aient le droit de créer leur "clubs" eux aussi pour unir leurs forces et organiser leur défense…

Cependant, il appartient à chacun des citoyens de la planète, et plus particulièrement à ceux qui vivent dans les pays les plus riches, de se demander ce qu'il adviendrait si les pays pauvres, unis et solidaires, décidaient soudain de s'affranchir du joug imposé par les pays du "Nord" et leur FMI (voir mon post du 10/11) ;s'ils refusaient le paiement de leurs dettes lorsqu'elles ont été "fabriquées" par une économie mondialisée qui les assomme parfois (coton, cacao, café...autant de marchés qui ont coûté la vie à certains pays) et les a laissés dans la misère …(les chutes de cours ne sont pas des hasards)..

Qu'adviendrait-il alors ?

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Commentaires
B
Toujours le même process (comme ils disent) on vous étouffe de dette, puis vous devez vous alligner sur la liberté... du marché.<br />
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