un éléphant, ça trompe ...??

      Je reviens aujourd'hui sur les résultats de cette consultation à l'intérieur de PS, et à toutes les conclusions qui en auront été tirées...

Chacun voit midi à sa porte, c'est connu, et Fabius n'a pas encore dit son dernier mot, semble-t-il...

Pour ma part, bien que n'ayant plus ma carte au Parti, je me réjouis de ce qui doit, en ce moment, se passer au sein de chaque section, et j'imagine avec un peu de malice, les ambiances...car, pour avoir connu les dessous des cartes et l'envers du décor, je sais que certains ne sont  préoccupés que de l'avantage qu'ils vont tirer personnellement de cette consultation, de leurs prises de position, et des soutiens qu'ils seront allés glaner ici et là...mais il n'en restera pas moins que les sections vont toutes ou presque se trouver "coupées" en deux, les partisans du  "oui", d'un côté,  les partisans du "non", de l'autre et ce jusqu'à la prochaine consultation...et ce seront assez souvent les mêmes qui se trouveront dans chaque camp, partout ! Il y a des catégories de socialistes...et on voit bien qu'ils ne militent pas sur la même longueur d'ondes, tous . Pas facile de faire comprendre que militer, c'est apporter son soutien à une oeuvre collective qui pourrait fort bien ne pas servir des intérêts particuliers...les siens, par exemple ! 

Et tout comme il faut pouvoir élever le débat au petit niveau d'une petite section de parti, il faut ensuite aussi l'élever à l'échelle du pays, puis à l'échelle de l'Europe, et enfin à l'échelle du monde ! Il ne s'agit pas de toujours  gagner quelquechose pour soi, il faut gagner pour l'humanité, afin qu'en retour, chacun voit sa situation s"améliorer...je reste convaincue que la construction de l'Europe est une forme de leçon politique donnée aux USA, que l'exercice n'est pas terminé, et que cette construction, lente oui, apportera pourtant une méthode pour le monde !

Je suis aussi enthousiaste que certains gros éléphants qui pensent que le socialisme est la solution pour un autre monde :

"La nouveauté de la période n'est pas dans ce rappel des valeurs permanentes du socialisme, mais dans le champ géographique - mondial - qui s'impose pour les mettre en pratique. Tous les grands problèmes appellent en urgence des traités mondiaux à l'application vigoureusement contrôlée. Certains sont presque prêts. Ce doit être l'objet principal du militantisme d'aujourd'hui.

L'institution européenne est à l'évidence le principal outil dans cette bataille : sa taille et sa puissance lui donnent une authentique faculté de protection de ses membres contre tous les dangers planétaires, et son influence mondiale a la force suffisante pour imposer des solutions mondiales. Que l'Europe soit libérale n'est pas une surprise : c'est le monde qui l'est. Ce n'est en rien une raison pour renoncer à la construction de l'instrument essentiel qu'elle peut représenter. Mais il y a trois conditions : achever la construction de l'outil, même libéral, formuler au niveau européen la doctrine du socialisme d'aujourd'hui, et puis gagner. Ce sera long   Les fondateurs du socialisme pensaient à l'évidence en termes de siècles. Raccourcir l'horizon, c'est renoncer à l'ambition. Au point où nous en sommes, c'est maintenant la survie de l'humanité qui est en question. Dans un tel cadre, les politiques de proximité prendront tout leur sens. Il faut soulager des misères, il faut aussi faire rêver." M.Rocard

Il reste à définr ce socialisme d'aujourd'hui qui doit se défaire de ses dérives corporatistes, de ses discours dogmatiques paralysants, de sa vision parfois dépassée du monde d'aujourd'hui...

Il reste encore des "socialistes partageurs du bien des autres"...qui seront toujours pour ce qui est contre, et contre ce qui est pour...qu'est-ce qu'ils sont "emm...." ceux-là !!