il était une fois ...clearstream
déjà deux bouquins sur l'affaire et c' est peut-être en prison que l'"homme qui dérange" écrira un prochain ouvrage...
Notre député socialiste des Côtes d' Armor a, en mars dernier, interrogé*** le premier ministre sur la possibilité d'une plus grande transparence en matière de documents officiels, et donc de liberté d'informer pour tous les investigateurs qui souhaitent consulter de tels documents...à ce jour pas de réponse !
Il plane sur certaines affaires ou sociétés un drôle d'air, pas très respirable pour les citoyens honnêtes qui voient des fortunes voler au-dessus de leur têtes...et on se demande si cette affaire du corbeau, et des fausses listes de noms d'hommes politiques ayant rempli des poches au passage, qui va occuper les esprits quelques temps, n'est pas là pour étouffer le plus gros de l'histoire !!!
En attendant, il est possible de soutenir l'homme qui a mis sa plume au service de l'information....
Mais, moi, ce ne sont pas les corbeaux que je traque, en ce moment, et l'histoire qui m'occupe est plus belle et naturelle que celles de l'oiseau noir....peut-être parce que c'est une histoire d'oiseau en noir et blanc, une histoire où l'on jacasse pas mal cependant, une histoire de future naissance de bébés-pies, dont les parents ont choisi
les hautes branches des arbres du jardin.
Cet enchevêtrement de branches et branchettes s'est peu à peu étoffé, au fil des jours , et c'est un beau gros nid qui se balance aujourd'hui au milieu de la frondaison.
Je guette les allées et venues , j'attends tranquillement ...
Comme l'homme qui informe attend de dévoiler la suite, sans doute...
*** Question N° : 89063 de M. Gaubert Jean ( Socialiste - Côtes-d'Armor ) QE
Ministère interrogé : Premier ministre
Ministère attributaire : Premier ministre
Question publiée au JO le : 21/03/2006 page : 2903
Rubrique : administration
Tête d'analyse : archives
Analyse : déclassification. réglementation
Texte de la QUESTION : M. Jean Gaubert souhaite attirer l'attention de M. le Premier ministre sur la campagne « Libertés d'informer », organisée par de nombreux journalistes. En effet, pour écrire l'histoire de notre pays, ils estiment nécessaire de lever les zones d'ombre qui entourent de grands événements en déclassifiant certains documents. Les journalistes, mais également les parlementaires et l'ensemble des citoyens sont trop souvent confrontés au devoir de réserve des fonctionnaires, au secret d'État, au secret défense et au secret judiciaire. Depuis avril 2004, plus de 500 journalistes de toutes les rédactions de France, des parlementaires, des éditeurs, des juristes, des représentants de la société civile ont signé un appel à une modification de la loi en faveur d'un accès plus libre à l'information. Aux États-Unis et dans les pays scandinaves, la transparence fait loi, et le secret, exception. Votée en 1966 aux États-Unis, la « Freedom of Information Act » (loi de liberté de l'information) oblige toute administration, même la plus sensible, à fournir au public l'accès aux documents, sous réserve de neuf exceptions qui devront être correctement motivées. Les administrations, le FBI, la CIA se réservent ainsi le droit de censurer les informations considérées comme préjudiciables à la sécurité nationale. En France, nous sommes aujourd'hui loin de ce dispositif. Une loi votée en 1978 permet théoriquement l'accès aux documents administratifs auprès de la commission d'accès aux documents administratifs. En réalité, les documents administratifs sensibles sont souvent classés « confidentiel défense » et, dès qu'un document mentionne une identité, il est rendu inaccessible. En cette époque de défiance vis-à-vis du politique, il est peut-être nécessaire d'offrir enfin, en France, un mécanisme de contre-pouvoir citoyen visant à un accès plus libre à l'information. Il lui demande donc d'indiquer à la représentation nationale quelles décisions le Gouvernement entend prendre à ce sujet.
Texte de la REPONSE :
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